Une équipe solide, un seul objectif, un rêve commun : Vivre au Panama

Après un an de préparation pour mettre un terme à nos vies Marseillaises, nous voilà au paradis.
Il a fallu résilier internet, l’eau, l’électricité, le téléphone, les multiples assurances…
Il a fallu vendre le maximum d’affaires personnelles (en particuliers les meubles et les voitures)…
Il a fallu se préparer physiquement : se faire vacciner et prendre un rendez-vous chez tous les médecins (généraliste, dentiste, ophtalmo, gynéco et dermato) pour faire un bilan complet.
Il a fallu déménager puis soudoyer parents et amis pour stocker le reste de nos affaires.
Il a fallu faire face au dilemme : Comment faire rentrer sa vie dans une valise de 20 kg !
Il a fallu faire la tourner des proches : manger et boire en leur compagnie pour les motiver a nous rendre visite.
Et surtout, il a fallu effectuer une montagne de paperasse administrative pour pouvoir s’installer à l’étranger (passeport, permis de conduire international, mutuelle, comptes bancaires…)

Je ne vous cache pas que cette période est difficile, fatigante et stressante mais une fois que vous avez dit AU-REVOIR et que vous montez dans l’avion : tout est oublié comme par magie.

Le Jour J : Le 1er jour du reste de nos vie

Dernier repas de midi en famille, on savoure chaque instant et on réconforte la « Mama ».
L’horloge affiche 15h30, il est temps de charger les valises et de se rendre à l’aéroport de Marseille-Marignane.

Avant l’enregistrement nous avons fait cellophaner nos bagages (une machine les entoure de film plastique). Cette opération coûte 10€, et fait office de garantie contre le vol.
C’est le bon plan pour voyager l’esprit léger.

Nous nous rendons à l’enregistrement. Au final nous avons tous dépassé le poids autorisé mais par chance la balance à ce guichet était en panne.
Nous avons donc esquivé les 20€ à payer par kilo supplémentaire.
Concernant le bagage cabine, sachez que seules les dimensions sont prises en compte.

A Savoir : 55 x 40 x 25 cm.

Clément a optimisé ses dimensions au maximum grâce à l’acquisition de son Cabin Max. Il a assumé le style Play mobil et comme Marie Poppin’s, son sac ressemblait à la caverne d’Ali baba (autrement dit, une vrai médiathèque ambulante !) avec reflex, objectifs, PC, trépied, camera, casque et câbles en tout genre.

L’au-revoir aux familles et aux amis fut déchirant. Nous vous remercions tous d’être venus aussi nombreux à l’aéroport pour nous encourager, ça fait vraiment chaud au cœur.


Et…. C’est Parti !! Direction Francfort (notre première escale) !

Panique à Francfort

Après deux heures de vol, nous voici perdus dans l’immensité de l’aéroport allemand de Francfort. Soudain la zone Duty Free est apparue comme un oasis… mais nous n’avions pas le temps d’y jeter un coup d’œil (dommage).
Au passage à la douane, juste avant de monter à bord de notre long-courrier : l’hôtesse nous demande nos papiers d’identité, nos billets d’avion et notre preuve de sortie du territoire !!
Soudainement, c’était la panique à bord ! Nous avions opté pour un billet simple vers le paradis !! Devant nous 2 personnes déchirent leur billet car il n’ont pas ce fameux billet retour et/ou de continuation. Le bad absolu !

Si vous prenez également un billet simple, les solutions sont :

- Montrer une preuve de sortie du territoire du style billet de bateau ou de bus (ça n’a pas suffit pour nous).
- Faire le jour même de votre départ, une réservation de vol sans aller jusqu’au paiement. C’est légal et cela marche parfaitement. Il faut juste y avoir pensé ! Ouf Merci Clem (on avait eu la même mésaventure en 2012 en arrivant au Panama)
- Prendre un vol aller-retour et se faire rembourser le retour.

COUP DE GUEULE de Clement: Cette procédure est une absurdité totale, sans intérêt, sans réelle valeur ni sûreté que la personne quittera bien le pays. Une vraie merde administrative ! On vous vend des billets aller-simple qui sont finalement inutilisables, et on peut vous demander au dernier moment d’acheter un retour… Seule explication : engraisser les compagnies aériennes, leur permettre de faire de la surcharge de vol et dégager les places des pauvres voyageurs qui n’ont pas cette preuve. Le pire dans tout cela, c’est qu’on ne vous demande rien aux frontières ou aux douanes à part la durée de votre séjour et basta bienvenue !
Qu’elle est l’utilité réelle ? si quelqu’un a la réponse ça m’intéresse… il n’ont aucun moyen de voir si votre billet retour est réel ou pas, si votre réservation est payée ou pas, et sur place personne ne viendra voir si vous quitter le pays (même si vous aviez bien un retour, on peut changer d’avis . AUCUN intérêt ! AUCUN intérêt ! sauf nous faire transpirer… Surtout qu’au bout du compte on contrôle la durée de votre séjour à la sortie du territoire et la OK si j’ai dépassé, je comprend et je paye l’amende. Enfin voilà, une procédure d’une inutilité totale surtout à l’heure ou le tourisme en mode tour du monde est en plein essor… Forcément les gens vont continuer par la route et pas rentrer chez eux après le 1er pays visité.
J’arrête là … Camille à des choses plus intéressantes à vous raconter.

Nous arrivons tant bien que mal à monter dans l’avion en direction de Panama City. Après 3 plateaux repas, 4 films et 12 heures de vol : nous faisons cette fois escale à Santo Domingo (Saint Domingue). On sort de l’avion pour y revenir une heure après (je sais, c’est absurde mais bon ça dégourdit les jambes…)

Telle une accro à la nicotine, je cherche immédiatement à sortir pour fumer une cigarette : bien-sur c’était impossible !
Ne jamais baisser les bras : l’astuce est de demander au petit bar du coin la permission de fumer une cigarette « discretos » si vous lui achetez un café. Il vous dévoilera illico un petit coin fumeur clandestin. Ça se passe comme ça dans les Caraïbes !

Atterrissage à Panama City

Amis backpakers, si vous atterrissez à Panama City, attention! A la douane, on vous demandera la durée de séjour, l’endroit ou vous allez résider et peut-être encore une fois votre preuve de sortie du territoire.
L’astuce est de dire que vous comptez rester une ou deux semaines au Panama pour visiter le pays puis que vous souhaitez continuer votre voyage au Costa Rica par exemple. Ensuite on prend vos empreintes ça c’est nouveau comparé à notre dernier passage et je n’ai pas compris pourquoi… A quoi servent nos passeports biométriques alors ?
Dites que vous avez réservé un lit à l’Hostal « Villa Vento Surf » qui est très connu pour accueillir les backpakers.
Et pour finir que vous comptez passer quelques jours à Bocas Del Toro pour faire la fête (avec l’équipe OTourDuMonde par exemple). Voilà le tour est joué ! BIENVENIDOS !

Pour notre part, un grand sourire a suffit. Une fois la douane passée, nous avons pris un taxi en direction du petit aéroport d’Albrook.
La chance ne peut pas être toujours au RDV. Il était 7h30 du matin (heure locale), nous voici donc en plein milieu du terrible embouteillage de Panama City ! C’était affreux, surtout après 17 heures de transit mais notre moral était quand même au beau fixe.

Arrivés à Albrook, nous avons découvert qu’il y avait réellement plus de vols proposés (pour faire Albrook-Bocas Del Toro) que sur Internet. Nous avons donc décidé d’échanger nos billets au départ de 16h00 pour des billets au départ de 10h00.
Le cout de cette opération est de 15€ par personne. Il est surement possible de négocier mais nous n’étions plus trop d’attaque à ce moment là !
Chez Air Panama, les restrictions de poids pour les bagages sont plus importantes. C’est de l’ordre de 6 kg pour le sac cabine et 14 kg pour la soute. Le prix du kilo supplémentaire correspond à 2% du prix du billet qui est de 102€ (quasiment toute l’année). Ils ont pesé tous nos sacs mais nous n’avons rien payer de plus .

Une fois cet enregistrement passé, ce fut que du bonheur. Une chaleur intense, un ciel dégagé et un petit avion rien que pour nous. L’avion se pose avec douceur sur l’unique piste de l’aéroport de Bocas Del Toro :

Bienvenido al Paraiso !

Ensemble, on en a rêvé et discuté durant de longues heures, puis on l’a fait !