Expatriation & Projet touristique au Panama
En vue d’articles de presse, nos chers camarades de la team Voyageur-Du-Net, nous ont interviewé par deux fois. Cette fois dans le cadre du « business sous les tropiques » sachant que OTDM tente bientôt l’expatriation au Panama. Puis sur le modèle entrepreneurial d’un blogueur-voyageur.
Clément a répondu aux questions en toute honnêteté.
Expatriation & projet touristique au Panama
Quelle était (est) votre situation professionnelle et votre mode de vie en France ? Pourquoi tout bazarder ? Depuis combien de temps l’idée a-t-elle été mûrie ?
J’ai quitté mon poste de chargé de communication (web, photo, graphisme, événementiel) au sein d’une société de Hautes-Technologies, juste avant de partir sur les routes d’Amérique Latine pendant 1 an en 2012.
Camille a démissionné de son poste de gestionnaire en logistique (gestion d’entrepôt et affrètement) il y a un an, date de mon retour en France.
Depuis nous vivons en colocation à 5 dans une maison à Marseille, c’est déjà une petite auberge de jeunesse . Chacun a son activité professionnelle et économise en attendant le prochain départ. A côté nous travaillons également sur différents sites dont www.otourdumonde.fr et surtout à l’organisation de notre expatriation.
L’idée de s’installer ailleurs a germé lorsque j’étais en voyage avec Philippe. Nous avons découvert que le monde offrait énormément de possibilités.
« Il n’y a pas que des paroles en l’air ! » . La preuve en vidéo :
Tout le monde ne vit pas comme chez-nous, ce n’est pas forcément l’opposée non plus … c’est simplement différent. On se sent parfois plus proche d’une culture ou plus à l’aise dans un certain mode de vie que celui où nous avons toujours évolués. Pour s’en rendre compte, il n’y a pas 36 solutions : il faut essayer d’aller voir ailleurs. Qu’on soit conquis où pas, l’expérience d’un tel voyage vaut vraiment la peine !
Pourquoi quitter la France – a priori – définitivement ? Et pourquoi pour le Panama ?
Nous voulons quitter la France pour pimenter d’avantage notre quotidien et s’imprégner d’un autre mode de vie. Définitivement ? Rien est sûr, nous aimons notre pays et notre culture mais nous sommes aussi conscient que plus on attend, plus il est difficile de se lancer dans une aventure comme celle-ci. Nous sommes jeunes et sans attache, c’est le moment idéal, nous n’avons rien à perdre!
Durant l’été 2012, Camille nous a rejoint en Amérique Centrale, et dés lors que nous avons posé le pied au Panama, le pays nous a enchanté. Nous sommes tombés amoureux des paysages, de la gentillesse des habitants et de leur culture plus festive (il faut le reconnaître).
La France est réputée pour une fiscalité lourde pour les petits entrepreneurs : cela a-t-il joué un rôle dans votre décision de partir ou bien est-ce plutôt le désir de partir qui vous a orientés vers la recherche d’une solution rémunératrice à l’étranger ?
Ni l’un ni l’autre… Certes la fiscalité du Panama est plus avantageuse qu’en France, mais cela n’a vraiment pas influencé notre décision. C’est un point positif (ou bonus) de plus. Si on parle de chiffres qui auraient pu nous motiver, je dirai : le coût de la vie, le prix de l’immobilier, le taux de croissance, l’augmentation du tourisme etc..
Mais toutes ces informations sont venues bien après lors de nos recherches et n’ont finalement fait que nous conforter dans notre choix.
Si nous avions eu le même ressenti pour un autre endroit en France ou ailleurs nous aurions également tenté l’expérience. Mais ici chacun d’entre nous avait un métier et une perspective de carrière. Philippe est dentiste… Moins facile de changer de cap, et de se réinventer.
Pourquoi un business lié au tourisme plutôt qu’autre chose ?
Nous voulons essayer de vivre plus simplement, en travaillant sur des choses concrètes tout en étant autonomes. Je ne change pas de destination pour m’enfermer de nouveau dans un bureau à longueur de journée. De plus, pendant le Voyage nous avons aimé vivre parmi les voyageurs et si nous ne sommes plus sur les routes, quoi de mieux qu’une auberge pour continuer à vivre cette expérience au travers de leurs récits.
Économiquement parlant, en choisissant le secteur des Backpackers, on se place en effet dans une niche du tourisme mais pour nous c’est surtout un retour vers la nature et la simplicité. C’est un projet à taille humaine qui se rapproche plus d’un Gîte que d’un complexe hôtelier (ou usine à touristes). C’est aussi pour ça que nous avons choisi ce pays qui s’oriente plus (pour le moment) vers un tourisme-écologique qu’un tourisme de masse.
Qu’attendez-vous d’une expérience en gérance ?
L’étape « gérance » est à nos yeux la meilleure solution pour commencer et avoir une expérience de ce nouveau métier. Cela nous permettra également d’avoir du temps sur place pour s’habituer à la vie et s’intégrer avant d’investir d’avantage sur du long terme.
Quels sont vos associés, vos garanties, vos apports ?
Nous partons à 5 (Clément, Camille, Philippe, Sébastien et Raphaëlle) chacun avec un petit capital. L’année 2013 en France a été une année très économe. Nous n’avons aucune garantie… Nous partons avec nos diplômes, nos compétences, beaucoup d’idées et surtout notre motivation! Si un investissement plus important devenait nécessaire, nous ferions alors appel à des investisseurs extérieurs (amis, familles, contacts, banques, etc… ) avec un business plan à l’appui. Mais pour faire les choses correctement il faut avoir une bonne expérience du terrain avant.
L’Amérique centrale est réputée pour sa violence et sa corruption. Est-ce un critère que vous prenez en compte ?
Il est clair que nous prenons en compte ce critère. Néanmoins, de part mes expériences à l’étranger et mes études (Master 2 en journalisme et communication) je prends avec parcimonie les informations des médias. Quand je vois le portrait catastrophique que l’on dresse de Marseille et pourtant j’y vis depuis 30 ans sans me sentir en insécurité.
Sur les plans administratif et financier, comment ça se passera ?
Nous avons réuni le maximum de renseignements, de contacts (service d’immigration, avocats, consuls, expatriés…) et préparer tous les documents administratifs nécessaires. Ensuite tout se passera sur place (comme dans beaucoup de pays). La transition se fera étape par étape, au fur et à mesure des procédures. Visa touristique, compte bancaire, Visa de travail, création de société et enfin transfert de la résidence. Tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts mais c’est loin d’être impossible… patience et persévérance.
De façon générale, quelles sont vos craintes et quelles sont vos attentes positives ?
Attentes : pouvoir réaliser notre projet, en vivre et apprécier ce nouveau mode de vie.
Craintes : faire face à de trop grandes difficultés et devoir faire marche arrière. Si nous devions nous tromper, j’espère que nos erreurs seront constructives pour la suite. Dans tous les cas je ne veux pas me retourner à 60 ans et regretter de ne pas avoir essayé. L’imprévu fait parti de l’aventure et comme dit Corneille : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
A suivre très prochainement l’interview sur le modèle entrepreneurial d’un Blogueur-Voyageur.
bonne astuces. Bon détail… Reste la mise en application. Moi j’ai adoré le style d’explication. tout est claire. merci
bravissimo! Je vous ai precede il y a 10 ans presque ..Dix ans de bonheur ! a votre disposition pour vous faire part de mon experience….. voir Facebook :La casa Francesa
Bonjour et bravo,
quand partez vous ?
moi je viens de revenir mais je cherche à repartir très vite la bas pour m’y installer…
Auriez vous un email?
Nous partons le 27 mars. Pour nous joindre par mail : camille@otourdumonde.fr ou clement@otourdumonde.fr
A très bientot
Superbe projet !
Si des fois vous avez envie de témoigner pour Bwing, ce serait avec grand plaisir.
Bon courage pour la suite !
Merci. Nous témoignerons volontiers une fois installés au Panama
On reste en contact
Bravo! beau projet!je croise les doigts pour vous!
Merci Amandine
Bonne continuation dans ta quête d’évasion et d’aventure.
Et peut être qu’un jour tu viendras nous rendre visite