Installation à Bocas del Toro

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Voilà maintenant un peu plus d’une semaine que nous sommes arrivés dans ce petit paradis sur terre, j’ai nommé Bocas del Toro ! On peut vous le dire maintenant, autant ne rien se cacher… c’est la belle vie !

Camille vous a laissé à l’aéroport international de Bocas del Toro (voir article précédent), mais l’aventure ne faisait que commencer.

A la découverte du Nouveau Monde

Nous avons débarqué avec nos sacs cellophanés (pas facile à déplacer), nos cernes (on dort mal dans les avions) et nos peaux plus que blanches (merci la météo française !), il a fallu rejoindre la maison que nous avons loué pour 1 mois. Cette solution nous a semblé être la meilleure, dans la mesure où elle nous permettait de nous poser tranquillement en arrivant pour ne pas avoir à se stresser dans une auberge, en particuliers pour l’intimité des couples, pour le matériel photo/informatique, sans parler du prix … La coloc reste un avantage :-)

Donc, de l’aéroport, nous avons pris un « collectivo », sorte de taxi-van, pour faire les quelques centaines de mètres qui nous séparaient de la station de taxi-boat. Ce petit trajet nous a coûté 2$ pour le groupe. Pour la suite et fin de notre périple, nous avons donc chargé une petite embarcation de nos 10 sacs et valises, de nos 5 paires de fesses et en avant mon kiki avec « Don Choy » aux commandes.

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Je crois bien que c’est à ce moment précis, les cheveux dans le vent, la mer turquoise et les 27° de température ambiante que j’ai réalisé que j’étais arrivée et surtout que j’allais vivre ici ! (Petite aparté, c’est aussi à ce moment-là, que les 4 autres ont également du réaliser leur chance, vu le sourire béat qu’affichaient leurs visages !)
Choy nous a fait traverser les quelques kilomètres qui sépare l’île de Colon de celle de Carenero, où se trouve la maison et nous dépose à notre ponton en échange de 7$. Nous prenons sont numéro pour les prochains déplacements.

Et là, c’est le rêve éveillé ! Tout le monde y va de ses «ooooh», «aaaah», «c’est trop beaaauuu», «wwwwwwoooouuu» !

La maison est vraiment super, toute en bois, face à la mer… que demander de mieux ?

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Les choses sérieuses commencent…

Pas le temps de trop s’extasier, une voix américaine nous parvient. C’est Jim (version ressuscitée de Patrick Swayze dans Point Break !), le manager de la maison qui nous accueille. On monte nos affaires, on fait un tour de la maison et on fait appel à tous nos cours d’anglais du collège et du lycée réunis pour comprendre ce que nous raconte Jim originaire du Nebraska. Il nous donne les dernières recommandations d’usages :

- Utilisation parcimonieuse de l’eau, car il n’a pas plu depuis longtemps et les cuves sont presque vides (oui on utilise l’eau de pluie pour se laver ! c’est l’aventure, on vous a dit !! Puis écolo, on adore !!),

- Bien fermer la maison : il peut y avoir des rôdeurs, (en venant de Marseille ça nous semble normal…)

- Bien se protéger des moustiques et des sand-fly (Jim nous donne gentiment des huiles de sa préparation à base de plantes pour faire fuir ces satanées bestioles).

Nous voilà seul dans la maison, un petit coup de frais sur le visage, on enfile nos tongs et c’est déjà reparti histoire d’aller manger un bout au Bibi’s on the beach, petit bar de plage très sympathique. Un hamburger – salade, cocktail pour tout le monde.

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Bon on ne vous cache pas, qu’entre 19h et 20h, la majorité d’entre nous été en train de roupiller…
Le lendemain matin, 6h30 tapante tout le monde est réveillé, la lumière du jour et l’excitation auront eu raison de notre fatigue. Un bon petit déjeuner (avec l’ami Ricoré ! ou presque…) et la journée peut commencer. On part à la découverte de Bocas Town (surtout pour les 2 nouveaux).
On fait un peu de shopping, des courses et on achète de l’eau potable. Les jours suivant, la vie prend un rythme simple et se résume à aller à la plage, parfaire notre bronzage (histoire de faire couleur locale), manger, dormir… et profiter du moment présent. Après 1 an et demi de préparation un peu de repos ne fait pas de mal, surtout ici :-)

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Encore une fois c’est la belle vie ! Mais pour bien apprécier les bons moments, il faut quand même qu’il y ai quelques galères :

- Nos petites peaux tendres ont été très appréciées par les sand-fly (moucherons des sables). Ces petites bébêtes, sont minuscules mais voraces et aucun répulsifs n’est efficace. Pour apaiser les démangeaisons, un peu d’huile essentielle d’arbre à thé sur les boutons ou bien plus radical… un comprimé d’antihistaminique. (Clem prend sur lui et ne gratte pas… c’est une autre solution qui marche bien).

- La recherche d’une nouvelle maison où habiter à la fin de la location de celle-ci. Entre le peu de locations pour du long-terme et les envies de chacun, les choses se compliquent. Il faut trouver des compromis et revoir nos attentes à la baisse (ou pas ! vous comprendrez prochainement…)

- La barrière de la langue est pour certains un petit obstacle à surmonter même si finalement, on comprend relativement bien et que cela ne nous empêche pas de communiquer.

Nous avons échangé avec vous nos premières impressions et péripéties, mais tout ceci n’est que le début… Comme sur les routes d’Amérique du Sud en 2012, aujourd’hui encore, nous partagerons avec vous quasi-quotidiennement la suite de cette nouvelle aventure !

PS : Le défi est lancé, à venir : la photo de Jim, notre Buddy local :-)


raphaelle
A propos de l’auteur:


Raphaëlle, passionnée et diplomée en Histoire de l’Art, marché de l’art et design, aime les grands espaces et la nature. C’est la petite dernière de la team O’TourDuMonde.

Son Pinterest : coleuslila