Salariés : quel congé choisir pour faire le tour du monde ?

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Changer d’air, prendre une bouffée d’oxygène, découvrir de nouvelles cultures, apprendre une langue, nombreuses sont les motivations de ceux qui rêvent d’un voyage de grande ampleur. Mais qui dit voyage de grande ampleur dit séjour de longue durée. Peu évident lorsqu’on est salarié : difficile d’entreprendre un tour du monde en 5 semaines… Alors que faire pour réaliser son projet ? Plusieurs options s’offrent à vous : alors pour quelle solution opter entre démission, congé sans solde et congé sabbatique ? Voici un Comparatif.

Démissionner :

Cela va sans dire : c’est peut-être l’option la moins sécurisante pour réaliser le voyage de ses rêves. La démission marque la rupture du contrat, qui est irrévocable en tout cas à court terme. Mais c’est une solution si vous décidez de partir pour une durée supérieure à 11 mois, puisque vous ne pourriez pas opter pour un congé sabbatique. A vrai dire, il serait un peu kamikaze de démissionner pour ne partir que 4 mois, à moins évidemment, d’être sûr de sa volonté de quitter cette entreprise de manière définitive. Tout comme la demande de départ en congé, la démission engendre le respect d’un préavis. A avoir en tête pour éviter de quitter son entreprise en mauvais termes.

Prendre un congé sabbatique :

Une solution plus pertinente peut être de demander à son employeur un congé sabbatique. Ce congé pour convenance personnelle est ouvert à tous les salariés qui justifient d’une ancienneté de 36 mois au sein de leur entreprise et de 6 années d’activité professionnelle (consécutives ou non). Il est accordé sous réserve de l’accord de l’employeur. Ce dernier peut exiger le report du congé, et le refuser si le salarié ne respecte pas les conditions légales. Le congé sabbatique n’est pas seulement autorisé pour les voyages, ses bénéficiaires n’ont pas à préciser le motif de leur congé. Ainsi, il peut être demandé pour exercer une autre activité professionnelle, une activité sportive, s’occuper de ses enfants… La durée, en revanche, est réglementée : elle est comprise entre 6 et 11 mois. A l’issue de ce congé non rémunéré, le salarié réintègre son entreprise, à son poste ou à un poste similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente.

Demander un congé sans solde :

Autre congé pour convenance personnelle, le recours au congé sans solde peut également être une option pour se lancer dans un grand voyage. A l’inverse du congé sabbatique, il est non rémunéré, comme son nom l’indique. Il s’agit d’un congé non réglementé, et aucune condition n’est exigée en dehors de l’accord de l’employeur. Si vous parvenez à vous entendre à votre employeur, vous n’aurez donc pas besoin d’attendre d’avoir 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise ni 6 ans de vie professionnelle derrière vous pour partir en congé. Il est toutefois important de noter que certaines dispositions conventionnelles réglementent le congé sans solde. Renseignez vous sur la convention collective applicable dans votre entreprise. Même si vous n’en avez pas l’obligation, il est préférable de réaliser votre demande par écrit, après vous être entendu avec votre employeur sur les conditions de votre départ. Cela vous permettra d’éviter tout litige. Dans ce document, vous préciserez la durée du congé et les conditions de retour dans l’entreprise.

A propos de l’auteur:

Adrien Bignon, blogueur & rédacteur sur le site mes-conges.fr

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Qu’est ce qui vous empêche de réaliser vos rêves ?