La côte équatorienne, l’art de la fête

équateur - montanita

Grâce à notre dernière étape en pleine nature, le batteries sont totalement rechargées. On va pouvoir rejoindre la côte équatorienne et l’ambiance très festive dont on nous parle tant.

Montanita, la festive

Bon autant le dire tout de suite, il n’y a rien de typique à Montanita. C’est un ancien village de pêcheur qui s’est transformé petit à petit en l’endroit le plus connu de la côte pour faire la fête. Une multitude de bars, restaurants et discothèques attirent la jeunesse de Gayaquil et les touristes de tout l’équateur.
La plage en elle même n’est pas fantastique mais bon, il y a quelques bonne vagues pour surfer. De toute manière on ne vient pas ici pour la plage (à part le soir quand ils mettent le son à fond dans les paillotes qui la borde), on y vient pour sa vie nocturne. En effet tous les soirs la petite station balnéaire vibre au rythme de la salsa et des chansons internationales (il en faut pour tout le monde). On ne dors pas à Montanita, on fait la fête autant que le corps peut en supporter puis on s’échappe tant bien que mal. Nous avons tenu 3 nuits, pas mal pour nos vielles carcasses, puis nous avons pris la direction d’un véritable village de pêcheurs à quelques dizaines de kilomètres au nord, Puerto lopez.

Puerto Lopez, regardes une baleine !

Le village se trouve près du parc national maritime « Machalilla » et la baie devant le village est un lieu où l’on peut observer des Baleines à bosses. La saison débute en juillet pour environ 2 mois. On est donc en plein dedans et on ne va pas rater l’occasion de chasser la baleine, avec l’appareil photo j’entends :-) .
Nous prenons donc un tour (hé oui…) qui nous mènera jusqu’à la « Isla de Plata ». Elle porte se nom car l’île servait de repère aux pirates il y a un peu plus d’un siècle. Désormais on l’appelle également « Galapagos du pauvre » car très facile d’accès et on peut y observer de nombreuses espèces d’oiseaux présentes sur l’Archipel du même nom (frégate, boobies à pattes bleues, …).
Durant la traversée nous chassons donc la baleine, le premier qui trouve a gagné! Et il ne faudra pas très longtemps, 1/2 heure plus tard nous tombons sur un baleineau et sa mère, spectacle magique, le petit n’arrête pas de nous régaler de sauts provoquant de hautes gerbes d’eau. Mais c’est la maman qui remporte la meilleure note artistique avec un saut rotatif qui envoie des tonnes d’eau à plus de 5m de hauteur, vaut mieux ne pas être trop près.

La ballade sur l’île est vraiment belle, de nombreux oiseaux font leur nids sur les sentiers nous permettant de les voir eux et leur progéniture, de relativement près. Les boobies font une sorte de sifflement d’avertissement assez stressant, on a peur de finir avec un bon coup de bec dans le mollet.
Des hauteurs de l’île on peut également voir les gerbes d’eau provoquées par les baleines au loin, çà devient vite un petit jeu de les trouver en premier. Le retour vers le continent se fait parmi les groupes de baleines, par 2,3 ou 4 en même temps, la baie en est remplie.
Le lendemain nous laisserons ces gros mammifères derrière nous pour rejoindre Canoa.

Canoa, soit disant tranquille ?

Après un enchaînement de 4 différents bus nous atteignons ce petit village au bord de l’eau. Une magnifique plage grande de plus de 5km de long borde le village. Une bonne trentaine de paillotes sont présentes, et nous tombons en plein jour férié, beaucoup d’équatoriens de Quito vont venir faire la fête pour cette fin de semaine.
Nous trouvons un super hôtel en bord de mer tout en bambou, j’adore! Nous resterons 4 nuits sur place pour faire la fête, il y avait beaucoup de locaux en comparaison à Montanita où les gringos étaient plus nombreux…On préfère ça!
L’ambiance en bord de plage était très chaude, tout le monde pieds nus dans le sable et les rythmes de salsa et merengue entraînant toute la jeunesse équatorienne sur les pistes de danse.
On s’est régalés, immergés dans cette culture de fête.

Infos Pratiques Côte équatorienne

Hôtel :

Iguana Backpackers : A Montanita, hotel correct, wifi, pas de petit dej’, compter de 5€ à 8€ en dortoir ou chambre privative. Prenez des boules quies car les murs ne sont pas épais. Vous êtes à 3min du centre donc la musique ne gêne pas trop. L’hôtel est au bord d’une rivière avec peu de courant, il y a quelques fois des relans pas très agréables. Mais bon dans l’ensemble et pour le prix c’est pas trop mal.

Puerto Lopez, Hotel piedra Blanca : Pratiquement le dernier hotel sur la gauche de la plage. Comptez 9€ pour une chambre privative avec sanitaires. Terrasse avec vue sur mer, cuisine, wifi, pas de petit dej’, personnel sypmathique. A 5min du centre.

Coco Loco à Canoa. Très bel hôtel en bord de plage, tout en bambous avec un petit bar extérieur. Les sanitaires sont propres et il y a des douches chaudes, assez rare là-bas. Cuisine disponible, billard, wifi. Un prix très correct en dortoir de quatre, seulement 6$.

A faire :

Montanita, leçons de surf : Pour ceux qui n’auront pas trop mal à la tête les lendemains de soirées vous pouvez prendre des cours de surf directement sur la plage. Compter 15$ les deux heures (vous pouvez être à deux avec un seul prof).

Puerto Lopez, Isla de Plata : Le tour dure toute la journée, 2h de trversée pour observer les baleines à l’aller et au retour. Différentes randonnées sur l’île (circuit court ou long) puis snorkeling dans une crique abritée. Comptez 30$ avec le repas et l’eau compris.

Canoa : Aller passer une journée sur les plages alentours, notamment à « Olon » et « El Farile » qui sont un peu plus tranquille et jolie que la plage principale de Canoa. Un peu plus dans les terres vous avez aussi accès à quelques randonnées pour la journée.

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