Fouille des fondations & Transport des matériaux – Ep 3, 4
Les jours et les mois défilent, et le chantier avance petit à petit… Au rythme de notre apprentissage, de nos réflexions, de l’organisation logistique pour le matériel sans parlé des caprices d’Orion (la lancha) et surtout des conditions météo et de la mer.
« Oui, on prend conscience (tout en s’y habituant) que l’Aventure c’est tous les jours dans ce projet. Il y a 4 ans je partais au travail en voiture dans les bouchons et maintenant je prends la mer sur une coque de noix en finissant à la rame à travers la mangrove pour accéder au chantier ! Et le pire c’est qu’on aime ça »
Entrons dans le vif du sujet, on a beaucoup de choses à vous dire et à vous montrer. Les articles se sont fais un peu plus rares ces derniers temps, mais on ne vous oublie pas ! Nous continuons de capturer l’essentiel de l’avancement du projet et de nos péripéties !
Fouille des fondations – EcoLodge OTDM – Part 3
Après avoir terminé l’implantation du bâtiment principal (part 2), le gros oeuvre peut commencer !
Pour vous mettre dans l’ambiance, on commence par creuser 32 trous de 1.2 m² par 1.5 m de profondeur où viendront se loger les semelles et les colonnes en béton armé. Ici pas d’accès route et un accès mer peut profond (derrière la barrière de corail) donc…. pas de machine (tractopelle ou autre). Brandissez vos pelles et vos pioches, on se fait aider par des travailleurs de la communauté voisine, et c’est parti pour 70 m3 de terre (notamment argile bien lourde et compacte !).
Transport du sable, gravier et ciment – EcoLodge OTDM – Part 4
Les fouilles des fondations de notre petit écolodge sont prêtes maintenant place au béton. Nouvelle étape, nouvelle galère logistique… comment acheminer le matériel pour faire 25m3 de béton sur une ïle ? Où trouver l’eau nécessaire ? et l’électricité ? On a fait avec les moyens du bord, avec l’aide précieuse de nos amis de la communauté de San Cristobal. Leur force, leur connaissance du terrain et leur savoir faire et un atout considérable ! Merci les gars ! Sans vous ces 3500 sacs de graviers, de sable et de ciment n’auraient jamais atteint leur destination.
A vrai dire ces étapes ont été vraiment dures physiquement, de longues journées, de lourdes charges, et un terrain difficile d’accès. Je ne sais pas si c’est un brin de folie ou le soleil qui nous tape sur la tête mais la motivation dans ce projet n’est que grandissante. La satisfaction de chaque étape est à la hauteur de chaque effort, c’est dur… mais c’est bon !
On se dit que le plus dur est passé, le matériel est sur le terrain. Il reste encore quelques détails à régler, notamment l’eau et la location d’une bétonnière (ou pas…) !
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